Vivre la belle vie : celle qui nous convient et rend ce monde plus supportable. Focus sur le rapport au temps et au travail contraint. Partage de beaux moments pour continuer de regarder ce qui peut être beau dans ce monde. Commentaires plus synchronisés avec la vie au fil de l'eau, tandis que l'autre newsletter s'appuie sur le journal de bord nomade, publié avec un décalage permettant un retour réflexif sur ma démarche.
Face aux discours moralisateurs qui culpabilisent les "petits", les "qui ne sont rien", osons nous affirmer et réclamer nous aussi la belle vie! Non pas une vie toujours facile, mais le droit d'exister et d'avoir du temps de qualité: un temps non soumis au dressage social, un temps non "productif". Osons être "inutiles".
Les mondes sociaux sont souvent laids, les infos généralement déprimantes, mais la vie peut être belle. Partage d'un bout de paysage, d'un morceau de vie sur l'eau et au bord de l'eau, d'un émerveillement. Voici Etel, dans le Morbihan, dont les sonorités font, à mes oreilles, écho au lexique elfique pensé par Tolkien.
Les jours, les semaines ont filé et je suis restée silencieuse. Les raisons: un manque d'organisation chronique, l'attente de résultats de tests psychologiques et des sorties en mer. Des excuses? Non, simplement la plus plate réalité. Et puisque cette newsletter s'intéresse au rapport au temps, eh bien j'ai décidé de m'en accorder un peu.
Rendez-vous sur la newsletter dédiée au journal : Du bitume à l'eau!
Pourquoi tenir les comptes des jours qui filent? Pourquoi s’accrocher au quotidien plat et répétitif ? Pour entretenir et enrichir notre imagination et retrouver une capacité d'action. Voilà qui peut sembler paradoxal, pourtant, c'est en gardant des traces de nos habitudes qu'on peut percevoir les petits changements et tenter de les voir en grand.
Reprenons le fil de notre exploration des raisons qui nous mettent en mouvement, nous propulsent parfois sur les routes, mais toujours sur la voie d'une vie plus en accord avec nos aspirations.
Me suivrez-vous aussi sur ma 2e newsletter visant à diffuser le journal de bord?
De l’air ! Vite, de l’air ! C’était l’introduction de cette newsletter. Je ne pensais pas en éprouver le besoin de manière aussi littérale. Maintenant que nous basculons du côté ensoleillé du « rocher » (notre planète change d’inclinaison pour recevoir plus de lumière), voici le récit d’un coup de blues existentiel déguisé en déprime saisonnière.
Dans le premier entretien de cette série, Denis nous expliquait pourquoi, lui qui avait une « situation », avait fait le choix de partir. Il avait une place socialement valorisante, mais n’était pas heureux. Il avait eu le courage d’en tirer les conséquences. Voici, dans la même veine, le témoignage d’Hélène, documentariste, autrice et nomade.