Pourquoi tenir les comptes des jours qui filent? Pourquoi s’accrocher au quotidien plat et répétitif ? Pour entretenir et enrichir notre imagination et retrouver une capacité d'action. Voilà qui peut sembler paradoxal, pourtant, c'est en gardant des traces de nos habitudes qu'on peut percevoir les petits changements et tenter de les voir en grand.
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Il en aura fallu du temps pour trouver la formule pour enfin appuyer sur le champignon! C’est ainsi, je suis lente :-)
7 ans après la thèse, je comprenais enfin qu’il valait mieux explorer les marges, vu qu’un parcours mainstream en recherche n’était pas à ma portée. Eh bien, 7 ans après les débuts de ma vie nomade, je trouve enfin un moyen de partager plus simplement ce quotidien en lançant une 2e newsletter :
https://du-bitume-a-l-eau.kessel.media
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Interdit aux moins de 18 mois. Ils en voudraient un plus tard ;-)***
Pourquoi écrire sur le quotidien? Écrire fait du bien, soit. C’est une forme de massage mental dont je ressens le manque si je ne « pratique pas mon clavier » pendant quelques jours. Les suites de lettres, le cliquetis de l’ordinateur et les vibrations des sons rapprochent l’écriture de la musique. Bien plus qu’un peintre, un auteur de textes est un accordeur de sons.
Mais je n’ai pas répondu à la question. Pourquoi mettre le quotidien au centre? Peut-être parce que les changements d’ampleur ne sont pas toujours fracassants. Ils arrivent à petit pas, sans bruit. Ils font bouger une à une les pierres de nos certitudes, de nos habitudes… Et un jour, on s'en aperçoit.
En reprenant le fil du journal, je retrouve celui de mes tâtonnements sur les maisons mobiles, la propulsion, les envies de vélo, de solex, de pousse-pousse solaire, de charrette à bras… les essais de simplification des gestes de tous les jours, des routines… pour préserver du temps pour ce qui compte (quel que soit ce que vous mettez derrière ce petit pronom : le « ce » ne paye pas de mine, mais il cache la montagne de nos envies et de nos aspirations).
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